Test Altay : Un jeu de deck-building et de stratégie accessible et rythmé ?
Jeux de société

Test Altay : Un jeu de deck-building et de stratégie accessible et rythmé ?

Altay est un jeu de deck‑building et de stratégie, créé par Paolo Mori et Ole Steiness, illustré par Pauliina Hannuniemi, et édité par Gigamic. Il se joue de 2 à 4 joueurs, à partir de 12 ans, pour des parties d’environ 60 minutes. Cette présentation est basée sur une version offerte par l’éditeur. A noter que le jeu sort en septembre 2025.

Altay - Boîte

Entre deck-building et conquête

Dans Altay, chaque joueur hérite d’une des quatre tribus (Telluriens, Elfes, Peuples du Feu ou Petits Peuples), chacune avec ses points forts et faiblesses : plus de guerriers, plus de nourriture, plus d’artisans… À partir de ce socle asymétrique, vous allez explorer, vous implanter et bâtir pour marquer des points de victoire.

Mise en place

  • On installe le plateau représentant quatre grandes régions, séparées par deux mers. Chaque région contient quatre types de terrains pouvant produire des ressources spécifiques.
  • On y place aléatoirement des jetons Conquête (valeurs 1 à 3) qui devront être battus pour progresser.
  • Chaque joueur choisit une tribu et reçoit son paquet de départ (chasseurs, guerriers, bâtisseurs…).
  • Deux marchés sont préparés : un marché de personnages (ressources et pouvoirs) et un marché de technologies (pouvoirs permanents, scoring et bâtiments).
  • Chaque joueur reçoit une merveille (technologie de niveau 3) qu’il garde cachée.

Un tour de jeu

Chaque tour se déroule comme un deck-building classique : on pioche 5 cartes, on les utilise pour produire, combattre ou construire (plusieurs actions possibles) :

  • Produire permet de recruter de nouveaux personnages au marché (fermiers, char, érudits…).
  • Bâtir ajoute des édifices en 3D qui renforcent vos défenses et rapportent des points.
  • Développer grâce aux technologies qui offrent des effets permanents (piocher, filtrer sa main, stocker des ressources…) et des conditions de points en fin de partie.
  • Combattre permet de franchir les jetons Conquête… ou d’attaquer un adversaire pour lui prendre des bâtiments. On compare alors icônes épées et boucliers, avec la possibilité pour le défenseur de se rendre (et piocher de nouvelles cartes).

A la fin de son tour le joueur défausse toutes les ressources et les cartes en main non utilisées. Il pioche alors 5 nouvelles cartes dans son deck. S’il ne reste pas assez de cartes, il reforme un deck en mélangeant les cartes de sa défausse.

Extension et règle avancée

A noter que le jeu propose une règle avancée ajoutant une notion de commerce. Vous pourrez échanger des ressources inutilisées contres des pièces d’or. Avec 5 pièces d’or vous pourrez acheter une ressource de votre choix.

De même, l’édition française de Altay intègre l’extension « navigateurs » qui ajoutent des cartes et davantage de voies de développement avec l’exploitation des iles du plateau.

Fin de partie et score

La partie s’arrête lorsqu’un joueur n’a plus d’édifices ou ne peut plus en poser. On additionne alors les points des personnages, des technologies, des jetons Conquête, des zones occupées et des édifices adverses capturés.

Une base de jeu expert mais accessible

Altay récompense l’opportunisme propre au deck-building (épurer/booster son paquet au bon moment) tout en demandant une lecture du plateau : où poser sa prochaine colonie ? faut‑il temporiser pour un meilleur achat, ou sécuriser une région disputée ? De même la bataille peut être un élément important dans sa stratégie.

Ce qui est particulièrement plaisant avec Altay, c’est qu’il propose une base de jeu expert tout en étant accessible pour des joueurs initiés. Les parties ne sont pas trop longues et le rythme est bon.

Un matériel de qualité avec des illustrations classieuses 

Le jeu est assez imposant avec un plateau, 140 pions en bois, 178 cartes, 92 jetons et marqueurs. L’ensemble est de grande qualité avec des cartes à un grand format, des édifices en 3D et surtout des illustrations classieuses signées Pauliina Hannuniemi.

Attention, il vous faudra une grande table pour la mise en place.

Altay - Plateau

Conclusion : Une porte d’entrée idéale dans le jeu expert

Altay réussit à marier deck-building et conquête avec des mécaniques lisibles et un rythme nerveux. Plus accessible que les mastodontes du genre, il offre une solide porte d’entrée “expert light” pour des joueurs initiés. On vous le conseille surtout à 3–4 joueurs, là où le plateau vit le mieux.

Note : 4/5

4 sur 5

  • Nombre de joueurs : 2 à 4
  • Durée d’une partie : environ 60 minutes
  • Âge conseillé : 12 ans et plus
  • Prix indicatif : autour de 35 € (pour nous soutenir achetez via ce lien Philibert ou ce lien Amazon)

FAQ : Questions fréquentes

1. Altay est‑il un « vrai » 4X ?

Il reprend des sensations de eXplore/eXpand/eXploit (plateau , expansion, course aux accomplissements), mais reste plus accessible et rapide qu’un 4X « lourd », avec son cœur deck‑building.

2. Le conflit est‑il punitif ?

Non. La confrontation existe, mais la dynamique reste fluide : on perd rarement « toute » une position, et le jeu encourage la reconstruction et le tempo plutôt qu’un écrasement définitif.

3. À qui s’adresse‑t‑il ?

Aux joueuses/joueurs qui aiment le deck‑building ou qui cherche un jeu avec une base expert mais accessible et avec un temps de jeu raisonnable.


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