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The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom – Le GOTY et peut être plus ?

The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom est désormais disponible sur Nintendo Switch. Je vous propose un test express sans spoil qui se concentre sur ce qu’apporte et représente cette suite à Breath of the Wild.

Une vraie suite

Lors de son annonce, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom pouvait laisser craindre d’être une simple version 1.5 de Breath of The Wild. Force est de constater que ces doutes ont été balayés avec une presse dithyrambique à l’issue des tests et un score Metacritic de 96/100… J’ai moi même pu mettre les mains sur le jeu et clairement Nintendo a réussi le tour de force d’amener encore plus loin sa franchise. Alors oui, le lore est repris à l’identique de Breath of The Wild, mais Tears of the Kingdom va encore plus loin :

  • La narration est désormais bien plus présente et soignée. Cela se traduit par de nombreuses cinématiques, une histoire bien moins cryptique et un focus sur les personnages principaux (Link / Zelda / Ganondorf). Les événements se passent quelques années après ceux de Breath of the Wild. Alors que Hyrule est en reconstruction dans la paix et l’harmonie un étrange fléau s’échappe du château royal, laissé à l’abandon. Zelda et Link vont alors enquêter et faire face au Cataclysme. Je vous laisse découvrir la suite.
  • Le monde ouvert est beaucoup plus vaste avec toujours plus de surprises. En plus de la formule connue, vous avez désormais accès à des îles dans le ciel et à des donjons dans des sous-sols. Cela donne une dimension supérieure à un Open World qui était déjà une référence… On sent que les développeurs ont digéré Elden Ring.
  • Les pouvoirs de Link ont été complètement remplacés ce qui renouvelle le côté systémique du jeu.

Un bac à sable encore plus fou

Concernant ces pouvoirs, rapidement au début du jeu vous aurez accès à :

  • Emprise : Il permet de déplacer à distance des objets et de les assembler pour créer toute sorte de construction utiles afin de trouver de nombreuses solutions à des problématiques données. La fabrication est totalement libre, un peu dans l’esprit d’un Minecraft. Il n’y a pas de plan prédéfini, à vous de faire fonctionner votre imagination. De même vous pourrez ajouter des éléments qui vont mécaniser vos créations. Avec ce système, une autre grande prouesse des développeurs a été de rendre agréable l’expérience de construction manette en mains.

  • Rétrospective : Il vous donne la capacité de faire remonter dans le temps un objet indépendamment de son environnement.

  • Amalgame : Ce pouvoir vous donne la possibilité de fusionner un objet avec une arme, un bouclier ou une flèche. Il sera utile pour résoudre certains problèmes mais aussi pour donner un vrai boost à vos attaques. Cela compense fortement le fait que les armes soient cassables. C’était un point qui m’avait embêté dans Breath of the Wild, ça pouvait être frustrant de devoir partir chercher de nouvelles armes corrects alors qu’on affrontait un boss. Désormais les possibilités sont bien plus nombreuses et, par exemple, un simple bâton fusionné avec une grosse pierre peut faire le job.

  • Infiltration : Link peut désormais traverser le plafond pour passer au-dessus avec une sorte de nage.

Vous l’aurez compris, l’utilisation de nouveaux pouvoirs rendent l’expérience encore plus bac à sable. Le joueur peut laisser libre cours à son imagination pour peu qu’il ait suffisamment de logique pour tenir compte des contraintes physiques. Par exemple, si vous mettez tout le poids d’un côté sur un objet volant ce dernier va basculer. Par contre si votre engin est équilibré vous pouvez utiliser votre propre poids pour le basculer d’un côté ou de l’autre afin de le diriger. A noter que l’utilisation de la mécanisation implique la consommation d’une « batterie » ce qui limite la durée de fonction. Bien entendu vous aurez la possibilité de l’améliorer afin de prolonger son effet.

Une prouesse technique

Techniquement, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom souffre des mêmes difficultés que Breath of the Wild avec :

  • Un rendu pas toujours très net, particulièrelent en docké. C’est compensé par une direction artistique toujours aussi inspirée.
  • Pas mal de ralentissements mais cela reste tout de même tout à fait acceptable.

Malgré cela, le jeu est une prouesse technique à peine croyable au vu de l’étendue exceptionnel de son Open World et des possibilités systémiques comparés aux capacités limitées de la Nintendo Switch.

Bien entendu, l’ambiance sonore est quant à elle dans les standards très haut de la franchise avec des thèmes musicaux enchanteurs.

Une nouvelle masterclass

Comme Breath of The Wild en son temps, The Legend of Zelda: Tears of the Kingdom redéfinit les attentes sur ce que doit être un monde ouvert moderne. Avec cette suite d’un phénomène, on pouvait s’attendre à ce que Nintendo se repose sur ses acquis, mais pas du tout. Ils ont pris suffisamment de risques pour signer une nouvelle masterclass.
Excellent

Excellent

  • Date de sortie : 12/05/2023
  • Plateformes : Nintendo Switch
  • Prix : 55-70€ (acheter)

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