Yomawari Lost in the Dark est un survival horror en 2D signé Nippon Ichi Software (Ys, Disgaea, …). Il est disponible sur Nintendo Switch, PC, Playstation 4 et 5 (via la rétrocompatibilité). Ce test est basé sur la version Nintendo Switch.
Une dualité entre un design enfantin et un propos difficile
Dans Yomawari Lost in the Dark, vous incarnez une petite fille qui subit du harcèlement scolaire. Cette dernière finit par se réveiller dans une forêt qu’elle ne connaît pas et sans se souvenir ce qu’elle fait là. Très vite, elle se rend compte qu’elle est sous l’emprise d’une malédiction. Elle va rencontrer une étrange personne qui va lui expliquer qu’elle doit s’en débarrasser avant six heures du matin. Pour se faire notre héroïne va devoir retrouver ses souvenirs en parcourant les rues d’une petite ville japonaise remplie d’esprits malveillants. La narration est un point essentiel du jeu avec de nombreux dialogues et une écriture plutôt réussie qui joue parfaitement sur la dualité entre un design « enfantin » et un propos très lourd. Le jeu est d’ailleurs déconseillé aux personnes ayant des problèmes de santé morale ou même physique.
Die and retry
Côté gameplay, Yomawari Lost in the Dark vous demandera de réaliser des quêtes basées principalement sur de l’exploration tout en échappant aux esprits. Pour se faire vous avez deux possibilités, courir ou fermer les yeux. Dans ce deuxième cas, à l’approche d’un esprit, votre coeur se mettra à battre plus fort et une aura rouge vous permettra de le localiser. Le difficulté est vraiment présente avec un grand nombre d’esprits à esquiver. Au final on se retrouve presque face à un jeu façon die and retry. Il est parfois impossible d’anticiper sa mort ce qui vous obligera à fonctionner par empirisme. Ça peut être frustrant mais en même temps cela apporte une vraie tension indispensable au genre.
Une superbe direction artistique
Visuellement, Yomawari Lost in the Dark brille par une superbe direction artistique. Cette dernière arrive à parfaitement faire cohabiter un design enfantin et une ambiance horrifique. De même, le studio a fait un travail fantastique sur le sound design. On vous conseillera d’ailleurs d’en profiter au casque. Par contre il vous faudra avoir de bonnes bases en anglais, le jeu n’est pas traduit en français et il propose un vocabulaire assez varié.
A noter que la version Nintendo Switch se joue tout aussi bien en docké qu’en nomade.
Une pépite à ne pas mettre entre toutes les mains
| Yomawari Lost in the Dark est une pépite mais à ne pas mettre entre toutes les mains. Son propos est difficile et uniquement en anglais tandis que son gameplay peut être frustrant mais il brille par son ambiance et sa direction artistique. | |
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