Bō: Path of the Teal Lotus est un Metroidvania développé par Squid Shock Studios et édité par Humble Games. Il est disponible sur PC, PS5, Xbox Series X et Nintendo Switch. Ce test est basé sur une version Xbox Seriex X achetée.
Table des matières
Un univers enchanteur inspiré du folklore japonais
L’histoire de Bō: Path of the Teal Lotus vous emmène dans un monde magique où vous incarnez Bō, une petite fleur céleste (tentaihana) aux allures de de renard. Le but de votre quête est de participer à un mystérieux rituel ancien. Les yōkai, créatures issues du folklore japonais, peuplent cet univers et influencent votre parcours. La narration est assez ambiguë au début mais elle se clarifie progressivement. A noter que le jeu intègre un système de quêtes avec des indications qui peuvent être cryptiques et qu’il faudra déchiffrer.
Une direction artistique époustouflante
Visuellement, Bō: Path of the Teal Lotus est époustouflant avec sa 2,5D aux influences de la mythologie japonaises. Les environnements sont détaillés, avec une attention particulière aux arrière-plans animés qui ajoutent de la vie au monde. Le style rappelle des jeux comme Hollow Knight et Ōkami, tout en conservant une identité propre.
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La bande-son, composée par Moi Camargo, appuie un peu plus le côté japonais traditionnel et elle s’adapte parfaitement aux situations avec des thèmes plutôt calmes pour l’exploration et d’autres bien plus épiques lors des combats.
Un gameplay riche et exigeant avec un focus sur la plateforme
Côté gameplay, Bō: Path of the Teal Lotus combine exploration et combat avec une mécanique de saut aérien unique. En frappant des ennemis en l’air, vous pouvez enchaîner des sauts pour traverser de grandes distances sans toucher le sol. Cette mécanique rend les combats et les déplacements particulièrement dynamiques et gratifiants une fois maîtrisée.
Les principales compétences de Bō incluent des transformations pour son bâton, qui peuvent être débloquées au fur et à mesure de votre progression. Elles sont nécessaires afin de pouvoir prendre certains chemin. Les Daruma, des poupées traditionnelles japonaises, vous confèrent des pouvoirs supplémentaires, tandis que les Omamori, des charmes, modifient vos capacités (plus de vie, de dégats, …).
L’exploration est un élément clé, avec des zones riches en secrets et en objets à collecter. Le jeu est très axé plateforme et certaines phases nécessitent une précision accrue et des réflexes affutés avec une difficulté qui s’approche d’un Céleste. Etant donné qu’il s’agit d’un Metroidvania, vous allez avoir pas mal d’allers retours avec ces phases à repasser ce qui peut être frustrant si vous êtes en difficulté. C’est d’autant plus le cas que les points de sauvegardes sont souvent éloignés et que le voyage rapide est assez limité. Le jeu est précis mais il vaut mieux avoir des prédispositions pour la plateforme ardue et être persévérant. Clairement il n’a pas été pensé pour les plus petits ou les joueurs débutants.
Les combats sont, quant à eux, un peu plus au second plan sauf contre les boss qui sauront vous faire suer. Leurs patterns sont assez lisibles mais ils peuvent être de sacrés sacs à PV, à vous de bien rester concentré. Si vous bloquez, n’hésitez pas à changer vos Omamori actifs, ils peuvent être d’une grande aide.