« Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name » est un spin off de Like a Dragon / Yakuza qui remet Kiryu Kazuma sur le devant de la scène. Il est disponible chez nous, uniquement dématérialisé, sur PS4, PS5, Xbox One, Xbox Series X/S et PC. A noter qu’il est aussi présent dans le Game Pass Xbox et PC. Ce test est basé sur la version PS5.
Une narration toujours bien présente
L’histoire de « Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name » se concentre sur Kazuma Kiryu, un personnage emblématique de la série Yakuza. Après les événements de Yakuza 6, Kiryu, désormais sous une nouvelle identité, se retrouve entraîné malgré lui dans un conflit qui menace de dévoiler son passé. Une famille de Ykuza lui demande son aide afin de mettre fin à l’alliance Omi et au clan Tojo. Ces événements se déroulent en parallèle de ceux de l’épisode 7 (Yakuza: Like a Dragon).
Côté narration, le jeu explore les thèmes de la rédemption, de l’identité et du sacrifice, avec un ton mature et des cinématiques qui plongent les joueurs dans un récit riche en émotions. On regrettera par contre un rythme un peu moins maîtrisé que d’habitude.
Gameplay : Un mélange de combat et d’exploration
Le gameplay de « Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name » reprend la formule classique de la série Yakuza, mêlant exploration urbaine, combats de rue, et de nombreuses interactions avec des PNJ. Vous explorez Osaka et le quartier de Sotenbori, affrontant divers ennemis et progressant dans l’histoire à travers des quêtes. Le jeu offre aussi une variété d’activités annexes, dont des quêtes secondaires centralisées chez Akame, qui apportent de l’argent et des points d’amélioration. Les joueurs peuvent également s’adonner à des jeux d’argent, des combats de colisée, et des mini-jeux classiques de la série, comme le golf, le mahjong, et les jeux d’arcade.
Côté combat, cette fois Kiryu dispose de deux styles de combat : le traditionnel « Dragon de Dojima » et le nouveau style « Agent, » qui utilise des gadgets pour gérer les groupes d’ennemis :
- Un câble permettant de saisir et de projeter des ennemis.
- Un drone automatique qui va casser la garder et blesser vos adversaires.
- Des cigarettes explosives.
- Des chaussures pour se projeter vers l’avant en défonçant tout sur son passage.
Ces objets apportent une touche décalée aux affrontements et surtout un peu de fraicheur si vous avez l’habitude du système classique des Yakuza. D’autres nouveautés sont de la partie avec de l’infiltration et des puzzles, qui ajoutent de la variété et de la profondeur au gameplay.
Globalement, le gameplay de Like a Dragon Gaiden reste dans les standards très élevés de la série tout en apportant son lot de surprises.
Technique et visuels : Un monde vivant et détaillé
Graphiquement, « Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name » propose des environnements et des personnages toujours aussi bien détaillés et animés. Sur les consoles de nouvelle génération, le jeu tourne en plus à 60fps.
Côté sonore, les effets et la bande-son accompagnent parfaitement l’action et la narration, renforçant l’atmosphère du jeu. De même le doublage japonais est toujours aussi excellent, et comme c’est le cas depuis quelques épisodes vous avez le droit aux sous-titres français.
Un come back réussi pour Kiryu
| « Like a Dragon Gaiden: The Man Who Erased His Name » enrichit l’univers de Yakuza avec une nouvelle histoire. Bien qu’il ne révolutionne pas la série, il offre une expérience solide et divertissante, particulièrement pour les fans de Kiryu et de l’univers Yakuza. | |
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