Crymachina, développé par FURYU Corporation, est un mélange d’Action RPG et de Visual Novel nous plongeant dans un monde post-apocalyptique. Il est disponible sur Nintendo Switch, PS4, PS5, et PC. Ce test est basé sur la version Nintendo Switch.
Une quête d’humanité dans un monde en ruines
Crymachina nous emmène dans un monde virtuel post-apocalyptique, où vous suivez l’histoire de trois filles mécaniques, dont Lebel Distel. Après avoir frôlé la mort, Lebel se retrouve à Eden, un monde sombre et dévasté, accueillie par un androïde nommé Enoa. Dans ce monde où les machines cherchent à devenir de « vrais humains », vous vous retrouvez mêlé à une bataille pour l’humanité. L’histoire est riche en émotions, avec des moments touchants et des révélations surprenantes.
La narration est un point central du jeu. Elle porte une attention particulière aux détails et à la construction des personnages. Les dialogues sont plutôt bien écrits et reflètent les dilemmes internes des personnages, ajoutant une profondeur à l’histoire. Les séquences narratives, notamment via le « Tea Time », sont des moments clés qui permettent d’en apprendre davantage sur les protagonistes et l’univers du jeu. Ces moments sont essentiels pour comprendre les motivations et les aspirations des personnages principaux. Cependant, certains passages peuvent sembler un peu trop longs.
Entre action et narration
Le gameplay de Crymachina alterne entre des phases de donjons et de longues séquences narratives.
Les donjons d’Eden peuvent paraître assez redondant. C’est un peu compensé par des combats dynamiques. Chaque fille mécanique possède un ensemble unique de compétences et d’attaques, offrant une variété de stratégies. L’androïde Enoa joue un rôle crucial lors des combats, offrant un soutien en termes d’attaques et de soins. Les affrontements avec les boss sont des moments forts du jeu, chacun ayant ses propres patterns d’attaque et faiblesses.
Les phases Action RPG sont plutôt intéressantes mais il faut avoir en tête qu’elles sont entrecoupés par de très longues phases de dialogues. Comptez environ 20 heures pour voir le bout de l’aventure.
Visuellement mitigé
Crymachina offre une direction artistique réussie dans l’esprit animé japonais avec une mention spéciale pour le chara design et les cinématiques. Les donjons sont par contre assez vides et pas suffisamment diversifiés.
Au niveau de l’ambiance sonore, la musique accompagne parfaitement l’atmosphère qui alterne entre la mélancolie pour la narration et des passages plus dynamiques pour les combats. Le doublage est aussi de bonne qualité, surtout celui en Japonais. A noter par contre que le jeu ne propose que des sous-titres anglais ce qui est vraiment dommage au vu de la quantité de dialogues… Là clairement il vaut mieux avoir un bon niveau dans la langue de Shakespeare.
Pas tout à fait un visual novel, pas tout à fait un action RPG
| Crymachina est globalement réussi mais il ne va pas plaire à tout monde, surtout à son prix actuel. Si vous ne jurez que par le gameplay et l’action le jeu va être beaucoup trop bavard, inversement si vous cherchez principalement un Visual Novel la partie action sera trop imposante. Si vous êtes entre les deux, alors vous pouvez clairement lui laisser sa chance pour peu que vous maitrisiez bien l’anglais. | |
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