Tout un cinéma : Critique de « Vivants », Une plongée coup de coeur dans le journalisme d'investigation

« Vivants » est le nouveau film d’Alix Delaporte qui nous plonge dans la vie d’une rédaction d’une émission d’investigation.

Synopsis : Une plongée dans le journalisme d’investigation

L’histoire de « Vivants » s’articule autour de Gabrielle, jouée par Alice Isaaz, une aspirante cameraman au parcours atypique, qui, BTS en poche, décide de frapper à la porte d’une agence de presse renommée. Un peu au culot elle y obtient un stage qui lui ouvre les portes du monde exigeant du grand reportage.

Narration : La famille professionnelle à l’honneur

Côté narration, « Vivants » explore la dynamique de journalistes unis par la passion de leur métier malgré les pressions externes et les contraintes financières. C’est un hommage aux reporters, ces « petits soldats de l’information », confrontés à l’évolution du paysage médiatique. Il nous dépeint une rédaction qui fonctionne comme une famille mais qui doit faire face aux difficultés et à une direction pas toujours alignée avec leurs convictions et leurs besoins.

Roschdy Zem et Alice Isaaz brillent dans leurs rôles, soutenus par les excellents Pascale Arbillot, Vincent Elbaz, Pierre Lottin et Jean-Charles Clichet. Leur interprétation souligne parfaitement la complicité et les tensions au sein de cette troupe soudée, reflétant les réalités et les défis du journalisme moderne.

Réalisation et Esthétique : Un film en mouvement

Alix Delaporte adopte une mise en scène dynamique, reflétant l’urgence et l’agitation du monde de l’information. Il n’y a pas de temps mort, on est totalement pris dans le film du début à la fin. De même sa photographie contribue énormément à nous faire ressentir le lien fort entre les différents journalistes de la rédaction.

Conclusion : Un vibrant hommage au journalisme

« Vivants » est un hommage à la profession de journaliste, mettant en lumière l’engagement et les sacrifices souvent invisibles de ceux qui nous informent. Le film d’Alix Delaporte s’inscrit comme un plaidoyer pour l’intégrité et la persévérance dans un univers médiatique en pleine mutation voire déchéance. Sa grande force est de porter un vrai sujet de fond avec simplicité et humanisme.