Jeux vidéo

Un peu de lecture : Gaming – Sociologie du Jeu Vidéo

Dans cette nouvelle édition d’un peu de lecture, je vous présente « Gaming – Sociologie du Jeu Vidéo », un ouvrage écrit par Jean-Philippe Dubrulle et Enora Lanoë-Danel et édité par la Fondation Jean-Jaurès et l’Aube. Les deux auteurs travaillent pour l’IFOP (Institut français d’opinion publique).

Gaming – Sociologie du Jeu Vidéo

Description officielle

Gamers, gameuses, nous le sommes déjà… et le devenons toujours plus. En effet, le jeu vidéo est aujourd’hui un loisir consommé par une large partie de la population, qui s’est professionnalisé jusqu’à rassembler aujourd’hui des milliers d’adeptes lors des manifestations de e-sport. Pourtant, il continue d’être pointé du doigt par une partie plus âgée de la population et certains membres de la classe politique, lorsque l’actualité leur en donne l’occasion. Les auteurs, par le biais de leurs travaux, viennent mettre à mal ces clichés persistants sur les joueurs et les prétendus effets du jeu vidéo. Non, jouer à des jeux vidéo ne rend pas forcément plus violent. Oui, il peut constituer un espace de socialisation. Oui, il existe encore des jeux où les femmes ne sont pas accueillies à bras ouverts, mais il est possible d’améliorer ce constat. Démontant les idées reçues et proposant une véritable et inédite sociologie du jeu vidéo.

Avis

« Gaming – Sociologie du Jeu Vidéo » est une étude sociologique très intéressante si vous vous intéressez un tant soit peu aux contours du jeu vidéo. Au-delà des chiffres, elle aborde sans tabou les dérives du gaming (toxicité / sexisme) mais surtout elle démonte tous les clichés que l’on trouve encore actuellement dans la bouche de nos politiques et des plus anciens. C’est un peu le livre à offrir à tous ceux qui continuent à dénigrer le jeu vidéo pensant qu’il rend bête, violent et solitaire.

Sur le même thème et en complément je vous conseille fortement le numéro 21 du magazine Epsiloon :


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