Critique « Furiosa: Une saga Mad Max » : Les origines de l’iconique Furiosa

Réalisé par George Miller, « Furiosa: Une saga Mad Max » est un préquel de « Mad Max Fury Road » sorti en salle le 22 mai 2024.

Un préquel centré sur l’histoire de Furiosa

« Furiosa: Une saga Mad Max » nous plonge dans les origines de l’iconique Furiosa, avant sa rencontre avec Max Rockatansky. Dans un mode postapocalyptique, la jeune Furiosa fait partie d’une tribu où la vie est un peu plus douce. Elle va malheureusement tomber nez à nez avec les soldats du terrible Dementus qui vont l’amener à leur chef pour prouver que cette tribu existe. Sa mère va être tuée en voulant la récupérer. Le film explore alors le combat de Furiosa pour survivre dans le Wasteland et son désir de vengeance, tout en affrontant les conflits des tyrans qui contrôlent ce monde dévasté.

Une folie vengeresse

Ce préquel nous raconte ce qui a forgé le caractère et la volonté de Furiosa. Son histoire est dramatique et le film prend le temps de bien nous faire ressentir sa douleur qui petit à petit va se transformer en folie vengeresse. Le conflit entre les warlords est quant à lui un peu plus confus. Le film allant à mille à l’heure avec beaucoup de personnages et naviguant entre des ellipses temporelles, il n’est pas toujours simple à suivre.

L’ensemble des acteurs ont bien pris la (dé)mesure de leurs personnages en perte d’humanité par la dureté de ce monde plongé dans le chaos. Au-delà de Furiosa, incarnée brillement par Alyla Browne et Anya Taylor-Joy en fonction de son âge, Chris Hemsworth donne une vraie dimension à Dementus, le grand méchant despotique et aussi charismatique qu’imprévisible.

Une réalisation impressionnante mais perfectible

Au niveau de la réalisation, George Miller, à 79 ans, montre qu’il n’a rien perdu de sa capacité à créer des scènes d’action époustouflantes. Les séquences de courses poursuites, notamment, sont d’une intensité folle et durent de nombreuses minutes sans aucun temps mort. Par contre, on regrettera quelques incrustations un peu trop visibles ce qui est assez étonnant… La photographie de Simon Duggan capture quant à elle magnifiquement les étendues désertiques et les scènes de chaos.

De même, la bande originale signée Tom Holkenborg (alias Junkie XL) ajoute une dimension supplémentaire à l’immersion avec des thèmes épiques et d’autres lorgnant sur le strident afin d’insister sur la folie.

Un préquel réussi pour les fans