Preview Bullet Noir – Un shooter néo-noir qui vise juste ?

1. Bullet Noir est un twin-stick shooter en vue top-down développé par Wolcen Studio. Il est disponible en accès anticipé sur Steam depuis le 15 avril 2025. Cette preview est basée sur une version fournie par l’éditeur.

Un univers néo-noir brutal

Bullet Noir prend place dans un monde stylisé, inspiré des polars italiens et du cinéma noir. Vito Spirale, figure paternelle et mentor d’une poignée de marginaux, a été assassiné. Son meurtre, brutal et inexpliqué, a laissé derrière lui quatre personnages brisés mais déterminés.

Le jeu vous propose de vivre leur vengeance dans un format épisodique : chaque chapitre vous met dans la peau de l’un d’eux, avec son point de vue, ses souvenirs et sa manière d’aborder la violence. Tous ont une dette envers Vito. Et tous veulent savoir qui l’a trahi… pour mieux l’abattre.

Ce cadre narratif renforce la tension dramatique : entre loyauté, trauma, et désillusion, chaque scène suinte le désespoir et le sang. Les dialogues sont brefs et secs, et le découpage visuel évoque autant les romans graphiques.

Un gameplay nerveux

Bullet Noir repose sur un gameplay rapide et tendu, où chaque tir peut être le dernier. Vous évoluez dans des arènes fermées en vue top-down, avec une lisibilité exemplaire et une tension constante. On pense immédiatement à *Hotline Miami*, mais ici les mécaniques sont plus tactiques : tirs à distance, compétences actives, couverture destructible et dash d’esquive millimétré. Chaque élimination est brutale et stylisée.

La structure du jeu est divisée en chapitres, chacun dédié à un personnage jouable avec son propre style et sa propre histoire. Tous sont liés par une même obsession : venger Vito Spirale, le mentor assassiné.

Quatre personnages, quatre trajectoires de vengeance

• The Cop – Recueilli par Vito alors qu’il était un orphelin des rues, Giancarlo est devenu policier pour échapper à la violence. Mais après la mort de son père adoptif, il plonge à nouveau dans une spirale sanglante, prêt à tout pour se venger.
• The Doctor – Médecin personnel du Boss, elle lui doit sa vie. Autrefois pourchassée par la mafia russe pour avoir échoué à soigner leur chef, Vito l’a protégée. Aujourd’hui, elle rend la pareille, scalpel à la main.
• The Lady – Ancienne amante de Vito, rencontrée un jour de pluie sous un parapluie. Derrière son élégance fragile se cache une volonté implacable et un désir de vengeance à fleur de peau.
• The Priest – Frère d’armes de Vito durant la guerre. Devenu aveugle suite à une grenade, il a été sauvé par le Boss, qu’il considère comme un saint. Prêtre en mission divine ou ange vengeur, difficile de trancher.

Chaque personnage dispose de compétences uniques et d’une ambiance propre. Leurs récits entrecroisés donnent au jeu un rythme épisodique bien calibré, tout en renforçant la rejouabilité.

Deux modes de difficulté bien distincts

Bullet Noir propose deux modes de difficulté dès le départ, chacun avec un feeling bien défini.

Le mode Standard s’adresse à celles et ceux qui aiment le challenge sans forcément chercher l’extrême. Les combats y restent tendus, les ennemis agressifs, mais avec un peu de sang-froid et de persévérance, la progression reste fluide. C’est exigeant, mais accessible.

Le mode Hardcore, lui, s’adresse aux puristes du die & retry. Les ennemis tapent plus fort, les timings sont plus serrés, et chaque erreur se paie cash. C’est une expérience brutale, presque sadique, pensée pour les joueurs qui vivent pour l’adrénaline et la perfection d’exécution.

Deux approches, deux philosophies. Le jeu vous laisse choisir comment vous voulez souffrir.

Une direction artistique très marquée

Le style néo-noir est omniprésent dans Bullet Noir : jeux de lumières forts, contrastes tranchés, silhouettes stylisées. Les menus sont sobres et lisibles, tandis que l’action reste toujours parfaitement lisible malgré les effets visuels. La musique oscille entre nappes synthwave et tensions dissonantes, renforçant l’atmosphère.

Un accès anticipé qui donne déjà envie